Approvisionnement en jeunes plants : participez à notre enquête !  

L’approvisionnement en jeunes plants : une question stratégique 

Pour les productions horticoles et de pépinière, l’approvisionnement en jeunes plants est une question stratégique qui nécessite toute l’attention du producteur car il peut avoir des répercussions très fortes sur la production, la qualité finale des végétaux, l’organisation de l’entreprise et ses capacités d’adaptation. 

Enquête: quelles sont vos pratiques et difficultés d’approvisionnement en jeunes plants ?  

Le projet RACIN’AIR mène une enquête sur les pratiques et difficultés des producteurs en matière d’approvisionnement et de multiplication de jeunes plants. L’objectif est d’identifier les besoins des horticulteurs et des pépiniéristes afin de proposer des innovations adaptées. 

L’enquête est anonyme et accessible jusqu’au 15 juin 2025. Le temps de réponse est de 9 minutes. Les participants seront invités à un webinaire de présentation des résultats cet hiver 2025. 

Le projet RACIN'AIR

Le projet RACIN’AIR est un projet CASDAR mené en partenariat avec ASTREDHOR et les stations d’expérimentation du CATE, du CDHR, de Planète Légumes Fleurs et Plantes. Il vise à développer des dispositifs pilotes de bouturage par aéroponie à un stade industriel, avec des couts et des modalités de fonctionnement acceptables pour les producteurs horticoles et de pépinière. Le projet RACIN’AIR prévoit notamment de  :  

  • Co-construire avec des multiplicateurs et des producteurs des dispositifs pilotes permettant d’industrialiser le procédé de bouturage par aéroponie,  
  • Evaluer leur fonctionnement pour une vingtaine d’espèces,  
  • De tester les techniques chez plusieurs multiplicateurs et producteurs, 
  • De préciser les coûts de mise en œuvre des dispositifs,  
  • De préciser l’acceptabilité de cette innovation par les multiplicateurs et les producteurs français. 

 Les résultats finaux de ce projet seront accessibles en ligne sur RD-Agri début 2026

De l’aquaponie avec des poissons d’ornement et des plantes horticoles ? Publication d’une analyse technico-économique (projet OPTIMAH)

L’aquaponie est un système mettant en synergie deux productions : la pisciculture et l'horticulture. Une telle installation permettrait des économies d’intrants (avec les rejets d’élevage qui fertilisent les productions végétales) et d’eau (système en circuit fermé), tout en diversifiant une production.

L’aquaponie avec des poissons et des plantes d’ornement est-elle rentable ? Comment dimensionner ce système ? Comment réduire la fertilisation minérale au profit d’une fertilisation organique ? Telles sont les questions posées par le projet OPTIMAH (2022-2024, financement FEADER et Région Normandie) porté par ASTREDHOR, en partenariat avec ITAVI et le CFA NaturaPole.

Pour répondre à ces problématiques, les expérimentateurs ont mis en place, à taille quasi réelle, un dispositif pilote aquaponique sous serre à Fauville-en-Caux. L’installation comptait trois bassins d’élevage d’un volume d’un mètre cube chacun, couplés à des tablettes d’une surface totale de 50 m².

Sur une année calendaire, l’élevage de poisson fonctionnait en continu. De mars à octobre, les eaux chargées en effluents étaient envoyées sans retour vers le système horticole avant d’être rejetées. Deux séries de plantes ont été produites successivement : des annuelles de printemps puis des vivaces en pot de 10,5 cm. Les serres étaient chauffées d’octobre à mai.

Après plusieurs années de fonctionnement, les données collectées ont permis la réalisation d’une analyse technico-économique du système répondant à une série de questions : combien coûte la production de plantes en pot fertilisées ? Combien coûte la production de poissons ? Comment s’équilibre le bilan annuel du système aquaponique ? Comment l’optimiser ?

Les résultats de ces études sont disponibles ici :

Fleurs comestibles : quels sont les potentiels de commercialisation ? Publication d’une nouvelle étude de marché (projet FLOOR)

Le projet FLOOR « fleurs comestibles en Normandie » (2022-2024, financement FEADER et Région Normandie) porté par ASTREDHOR en partenariat avec le Campus métiers nature de Coutances vise à développer une nouvelle gamme de produits : les fleurs à consommer.

Le projet s’intéresse à toute la chaine de commercialisation, de la production (avec des itinéraires culturaux adaptés et respectueux de l’environnement) à la vente (avec des tests de ventes et une analyse de marché).

À ce titre, ce mois d’avril 2025 voit la publication de l’étude de marché menée par Neoma conseil. Ce travail avait pour but d’assurer la pérennité, la pertinence et la présentation de l’offre en recueillant l’avis des clients potentiels.

Neoma conseil a interrogé plus de 300 personnes à travers deux études :

  • Une étude quantitative avec 250 consommateurs interrogés en points de vente pour comprendre l’image des fleurs comestibles ; et 50 restaurateurs (bistrot, bistronomique, gastronomique, spécialités du monde), afin de cerner leurs habitudes et leurs attentes.
  • Une étude qualitative avec la réalisation de 30 entretiens semi-directifs de responsables d’enseignes pouvant commercialiser des fleurs comestibles : épiceries fines, horticulteurs, détaillants, jardineries, restaurants et grandes surfaces spécialisées en produits frais.

Les résultats de ces études sont disponibles ici :

Nouvelle parution SO'PIC n°49 - Mars 2025

SO'PIC n°49 : les brèves techniques sur la protection intégrée des cultures horticoles et des pépinières dans le Sud-Ouest

Ce bulletin mensuel destiné aux producteurs, techniciens et conseillers est spécialisé sur la mise en œuvre du biocontrôle et des pratiques alternatives en horticulture et pépinière.

Au programme de ce numéro :

  • De futurs herbicides naturels.
  • Les journées techniques dédiées au paillage en vrac pleine terre
  • Les nouvelles thématiques d'essais 2025
  • La lutte contre la punaise verte
  • HEALTHI2 : Stratégie de push-pull contre les thrips
  • Situation des nappes phréatiques au 1er mars 2025.
  • Et bien d'autres sujets...

Lancement d’une grande enquête pour optimiser la gestion de l’eau en entreprise ! 

Enquête 2025 : OPTIM’EHAU « optimisation de la gestion de l’eau en horticulture et agriculture urbaine »

  • Quel est l’impact économique de la consommation en eau sur la production ?
  • Comment cet impact a-t-il évolué ces dernières années ?
  • Comment optimiser la gestion en eau ? Avec quels outils ?

Telles sont les questions posées par le projet de recherche OPTIM’EHAU (2024-2028) « optimisation de la gestion de l’eau en horticulture et agriculture urbaine » (projet CASDAR co-financé par VALHOR)

Pour y répondre, les expérimentateurs ont lancé, ce mois de février 2025, une grande enquête auprès des producteurs horticoles et des agriculteurs urbains professionnels. Le but de cette enquête est, à terme, d’améliorer l’accompagnement des entreprises dans l’optimisation de leurs pratiques.

Ce sujet et cette enquête vous concernent ?

Le questionnaire comprend 21 questions (temps estimé pour répondre : 15 min.). Si vous disposez de plusieurs lieux de production, merci de choisir les lieux les plus significatifs et de remplir un questionnaire par lieu. Choisissez par exemple des lieux avec les plus grandes surfaces de production, avec des techniques de production variées.

Au préalable, vous aurez besoin de :

  • Vos factures d'eau de 2022 à 2024 (si vous en avez).
  • Vos chiffres d'affaires et charges de 2022 à 2024.
  • Connaitre vos surfaces de culture, vos systèmes d'irrigation et vos outils présents sur votre exploitation.

L'enquête se clôturera le 31 mai 2025.

Les participants pourront recevoir par mail la synthèse des résultats de l’étude.

Traitement des données personnels 

En remplissant ce questionnaire, vous acceptez, conformément au RGPD, que vos données à caractère personnel soient collectées et fassent l’objet d’un traitement manuel à cette seule fin par les membres du projet OPTIM’EHAU.

Aucune donnée à caractère personnel ne sera diffusée en dehors des membres du projet OPTIM’EHAU et les données collectées via ce questionnaire seront utilisées uniquement dans le cadre du projet OPTIM’EHAU et ne seront pas conservées plus de 5 ans.

Vous pouvez, à tout moment, demander la suppression de vos données aux responsables du projet.

Nouvelle parution : So'PIC n°47 - Janvier 2025

So'PIC n°47: les brèves techniques sur la protection intégrée des cultures horticoles et des pépinières dans le Sud-Ouest

Ce bulletin mensuel destiné aux producteurs, techniciens et conseillers est spécialisé sur la mise en œuvre du biocontrôle et des pratiques alternatives en horticulture et pépinière.

Au programme de ce numéro :

  • Vigilance : le ravageur du mois.
  • Faut-il une cuve de rétention sous une cuve d’acide nitrique ou d’engrais liquide ?
  • Quelles thématiques pour le jardin sec en 2025 ?
  • La structure AirPot: des projets VELO à CLIMARBRE.
  • Réunion avec Koppert et Bioline : quelques retours et points sur les nouveautés 2025.
  • De nouveaux bioagresseurs en pépinière horticole ?
  • Des drones pour pulvériser les produits phytos ?
  • … et bien d’autres sujets. 

Nouvelle parution : le guide HAB'ALIM

HAB'ALIM : habitats et sources alimentaires pour la faune auxiliaire des cultures sous abris et extérieur

Le projet HAB'ALIM (2020 à 2023) visait à identifier et à mettre au point des solutions d’habitats naturels et de sources alimentaires pour des prédateurs et des parasitoïdes de plusieurs ravageurs des productions végétales sous serre et d’extérieur. L’intérêt d’apport de pollens, d’utilisation de plantes de service, de matériaux naturels en tant qu’aliment et habitat, ont été étudiés tant sur les populations d’utiles que de nuisibles.

Dans le but de faciliter le transfert en entreprise des références techniques et scientifiques obtenues dans les essais, les partenaires du projet ont publié un guide référentiel librement accessible. Le guide HAB'ALIM comprend :

  • la présentation du projet,
  • le résumé des avancées techniques dans les agrosystèmes étudiés,
  • la présentation détaillée des leviers type habitats et sources alimentaires étudiés (pourquoi ces choix ?),
  • les fiches techniques des références par expérimentation,
  • les annexes des expérimentations,
  • les adresses utiles liées au projet,
  • les références bibliographiques du dossier finalisé HAB'ALIM,
  • le cahier méthodologique.

Ce travail s’adresse aux producteurs (horticulteurs, maraichers et pépiniéristes), aux conseillers, aux expérimentateurs/chercheurs, aux enseignants et apprenants. 

A vos agendas : 4 février 2025

Ange Lhoste-Drouineau, ingénieure d’expérimentation à ASTREDHOR Méditerranée, présentera les résultats du projet HAB'ALIM (2020-2023) lors de la journée PNDAR du 4 février 2025.

Cette journée est gratuite et accessible via Zoom ou en présentiel au 8 rue d'Athènes à Paris

Le projet CLIMARBRE ou comment préparer l’arbre urbain de demain à l’épreuve du changement climatique ?

Un nouveau projet CASDAR

Le projet CLIMARBRE a été déposé par ASTREDHOR avec comme chef de file ASTRED­HOR Seine-Manche début février 2024 et a obtenu un retour positif à la fin de l’été. Ce projet sera donc financé à hauteur de 80 % par les fonds CASDAR via FranceAgri­Mer. CLIMARBRE regroupe 4 partenaires : ASTREDHOR (ASTREDHOR Seine-Manche, ASTREDHOR Sud-Ouest, ASTREDHOR Méditerranée), RITTMO, l’UMR EVA (UMR INRAE-UNICAEN 950 EVA) et le Cerema. Il s’étalera d’octobre 2024 à mars 2028.

Contexte du projet

Dans le but d’améliorer la qualité de vie en zone ur­baine, les collectivités augmentent régulièrement le nombre de végétaux et notamment d’arbres implan­tés en prévision des effets du changement clima­tique. Cependant, la mortalité des arbres urbains est plus de deux fois supérieure à celle de leurs homo­logues forestiers (Smith et al., 2019). Les substrats employés en horticulture offrent des conditions de culture parfaites. Après plantation en ville, les arbres se retrouvent dans des conditions bien différentes et contraignantes auxquelles ils doivent faire face. Il est impératif d’augmenter le taux de survie et de reprise des végétaux et plusieurs programmes de recherche ont été menés ces dernières années pour apporter quelques réponses :

Le projet CASDAR TECHN’AU terminé en 2018 a permis de travailler sur des substrats composés de résidus urbains. Il a pu montrer que des productions végétales sur ces substrats constitués de « déchets » sont possibles.

Entre 2019 et 2022, le programme de recherche "Arbre Urbain" s’est inspiré du programme SITERRE de Plante & Cité en approfondissant l'étude de « tech­nosols » au sein des collectivités.

Enfin la loi AGEC (Anti-Gaspillage Economie Circu­laire), prévue pour janvier 2024, instaure l'obligation de tri des déchets alimentaires. Cette initiative est susceptible de stimuler significativement la produc­tion de compost à partir de biodéchets, devenant ainsi une source importante de matière organique qui peut entrer dans la composition de « technosols ».

Un technosol, qu’est-ce que c’est ?

Selon Rodriguez-Espinosa (2021), une définition ap­propriée pourrait être la suivante : « ce sont des sols conçus dans le but de fournir des services écosysté­miques égaux à ceux offerts par les sols naturels (ou même supérieurs), tout en apportant des bienfaits sur la santé humaine et l’environnement ». Ces techno­sols sont créés par l’homme en assemblant différents éléments afin de répondre à des objectifs précis.

Aujourd’hui, la nécessité de recycler nos déchets est prédominante et encore plus au niveau des villes. La possibilité d’utiliser uniquement des produits recyclés en tant que substrat de culture est donc une perspec­tive très encourageante. Cela pourrait représenter une bonne solution pour pallier la demande en terre végétale pour les projets d’espaces verts urbains qui ont un certain coût notamment pour leurs transports.

Les objectifs de CLIMARBRE

Ce programme de recherche vise à préparer les jeunes arbres à des conditions environnementales contraignantes, de viser une reprise optimale lors de leur implantation et d'assurer une meilleure résilience face aux changements climatiques. Les principaux objectifs sont :

  • Sélectionner un itinéraire technique de produc­tion d’arbres adaptés aux conditions urbaines.

  • Valider et quantifier l'impact bénéfique de la pré­paration précoce en pépinière lors de l'implantation en milieu urbain.

  • Etudier la faisabilité des techniques développées en évaluant, d’une part, les coûts de production et d’autre part, en identifiant les freins et les leviers à l’adoption de ce nouveau type de culture en produc­tion.

CLIMARBRE en pratique

D’abord le projet doit permettre de sélectionner un seul technosol en fonction de ses qualités pour la mise en culture des végétaux. Des cultures d’arbres tiges de Tilia cordata et Celtis australis seront mises en place à ASTREDHOR Seine-Manche et ASTRED­HOR Sud-Ouest sur ce technosol et en structures AirPot®. À ASTREDHOR Sud-Ouest la structure en gouttières sera utilisée à ces fins (cf. photo ci-dessous).

Les arbres seront conduits en faisant varier 2 fac­teurs :

  • Arrosage confort ou stress hydrique.
  • Présence ou non de microorganismes, dont les myco­rhizes.

Le RITTMO est fortement impliqué dans la caractéri­sation des différents technosols étudiés et concernant l’implantation des microorganismes retenus au sein de ces mélanges. Ces essais devraient permettre de sélectionner le meilleur itinéraire de culture pour préparer l’arbre à la plantation en ville.

Ensuite la reprise des arbres produits sera évaluée. Certains d’entre eux seront plantés dans des pa­lox reproduisant une fosse de plantation et seront conservés en station pour mieux les suivre (mise en place à la station de ASTREDHOR Seine-Manche et de ASTREDHOR Sud-Ouest). D’autres arbres seront fournis à différentes collectivités partenaires (Ville de Paris, ville d’Hyères) qui les mettront en place pour que nous puissions en suivre la reprise in situ.

Enfin, ASTREDHOR et le Cerema travailleront à défi­nir les coûts de production selon l’itinéraire de culture retenu et les freins ou opportunités à la mise en place de ces méthodes de production en pépinières.

Quelques travaux préliminaires

L’UMR EVA a accueilli un stagiaire pour mener des travaux préliminaires sur différents technosols issus des programmes précédents. Il s’agissait de pouvoir sélectionner un technosol selon les besoins physiolo­giques des arbres et grâce à des techniques de pointe comme l’utilisation des marqueurs isotopiques, notam­ment le 15N, ainsi que des notations de fluorescence.

Les questions étaient les suivantes :

  • Q° 1 : Quel technosol conduit à un meilleur taux de croissance ?
  • Q° 2 : Quel technosol permet une meilleure résistance au stress hydrique ?
  • Q° 3 : Quels sont les outils et méthodes de phéno­typage les plus pertinents pour suivre l’état physio­logique et les premiers signes de stress chez des jeunes arbres ?

Trois technosols ont été comparés face à un substrat de référence en pépinières (technosol 1 [T1]: béton concassé + compost de déchets verts ; technosol 2 [T2]: béton concassé + compost de déchets organiques ; technosol 3 [T3] : [T1] + biochar. Voir le graphique ci-dessous).

Dans le cadre d’une conduite en stress hydrique, comme attendu c’est le substrat témoin qui a donné les meilleurs résultats en termes de rétention en eau et donc de biomasse mesurée en fin d’essai. Les trois technosols ont eu des comportements différents et on peut dire que le compost de déchets organiques re­tient davantage l’eau que le compost de déchets verts, mais l’ajout de biochar à ce dernier lui confère une capacité de rétention en eau finalement supérieure. Et même si T2 offre le meilleur rendement (en termes de biomasse) dû aux éléments nutritifs contenus dans le compost de déchets organiques, T3 (avec biochar) est le seul à afficher le même rendement en condition confort comme stress hydrique.

A partir de maintenant les différents technosols vont être analysés par le RITTMO qui va aussi contrôler l’installation de microorganismes au sein de chaque mélange. Ces résultats devraient nous permettre de sélectionner le meilleur technosol qui sera donc utilisé dès le printemps 2025 pour notre production d’arbres tiges.

Bibliographie

  • Rodríguez-Espinosa, T. et al. (2021) ‘Urban areas, human health and technosols for the green deal’, En­vironmental Geochemistry and Health, 43. Available at: https://doi.org/10.1007/s10653-021-00953-8.
  • Smith IA, Dearborn VK, Hutyra LR (2019) Live fast, die young: Accelerated growth, mortality, and turno­ver in street trees. PLOS ONE 14: e0215846

ASTREDHOR et le numérique

Institut Technique Agricole qualifié depuis 2008, reconnu par l’État, ASTREDHOR met son expertise au service des professionnels du végétal (horticulture, fleuristerie et paysage). L’Institut conçoit et met en œuvre des programmes de recherche et d’innovation pour relever les défis techniques, économiques et environnementaux de la filière végétale.

Voici ici une revue des actions 2024-2025 sur le numérique.

BACO, un outil pour les conseillers

BACO est une application web à destination des conseillères et conseillers, afin de les accompagner dans la réalisation de leur conseil spécifique. Parmi les fonctionnalités prévues : la gestion des clients, leur parcellaire, la gestion de documents (photos, PDF…), la réalisation d’un diagnostic et d’une fiche de préconisation.

Contact :

  • bruno.paris@astredhor.fr
  • leo.keraudren@astredhor.fr

COCON : des pièges connectés pour la protection des cultures

Piloté par ASTREDHOR Seine-Manche en partenariat avec le CDHR Centre-Val-de-Loire, ce projet a étudié pendant 3 ans l’intérêt des pièges connectés pour le monitoring de la protection des cultures. Les pièges CapTrap® et Vision® du fournisseur Cap2020 et le piège Trapview® du fournisseur éponyme ont été évalués contre les noctuelles et la tordeuse de l’oeillet.

L’usage de chacun est à adapter en fonction de la surface, leur complexité et leur prix. Les plus simples seront appropriés pour gérer de faibles surfaces de culture ; moins chers mais demandant une légère surveillance (ex : CapTrap®). Les plus complexes, avec des appareils photo embarqués, sont plus appropriés à des surfaces de plusieurs hectares (pépinières, réseau d’épidémiosurveillance) autonomes mais un peu plus onéreux (ex : TrapView®).

Contact :

  • maxime.vautier@astredhor.fr

Des capteurs pour compter les ravageurs et piloter le suivi sanitaire

Le système PATS-C est un dispositif connecté de la société néerlandaise PATS Drone Indoor Solutions et commercialisé par Biobest (devenu BioFirst Group). Il est testé par ASTREDHOR Sud-Ouest depuis janvier 2023. Sa caméra infra-rouge permet de détecter précocement les papillons dans une serre de production, jusqu’à 5 semaines avant un piège à phéromones classique. En se basant sur la taille et la vitesse de battement d’ailes, il permet de distinguer 7 espèces de lépidoptères ravageurs dans une zone de 100 m².

Le système sert aussi de centrale de transmission de données pour les pièges sentinelles Trap-EyeTM qui viennent comptabiliser à l’aide de leur caméra le nombre de ravageurs sur panneau englué jaune à l’aide d’un réseau neuronal d’intelligence artificielle. Cette caméra, en beta-test, nécessite encore quelques ajustements d’algorithmes pour donner entière satisfaction.

Contact :

  • emilie.maugin@astredhor.fr

Action Jardins Urbains au Parc de la Tête d’Or à Lyon

Depuis 2016, un partenariat entre ASTREDHOR Auvergne-Rhône-Alpes et le Parc de la Tête d’Or donne la possibilité au grand public de découvrir environ 250 espèces et variétés plantées en association dans 66 concepts Mini-Jardins®. Sur chaque bac ont été implantés un tag NFC et un QR code, permettant ainsi aux visiteurs de s’informer de façon ludique : ces « tags NFC » offrent la possibilité de connaître chaque plante présente via un smartphone compatible. L’utilisateur voit apparaître une fiche de présentation de chaque plante précisant ses caractéristiques et ses exigences culturales.

Pour ASTREDHOR, cet outil numérique permet de connaître en fin de saison l’intérêt des visiteurs vis-à-vis des jardins urbains et des végétaux présentés, de savoir quels seraient leurs comportements d’acheteurs et de dégager les tendances sur les végétaux correspondant à leurs attentes. Grâce à ces données, les professionnels horticoles régionaux sont en mesure d’élaborer une gamme végétale régionale rassurante à promouvoir ensuite avec pour message : le végétal support de loisir et de bien-être, sans contrainte pour verdir la ville.

Contact :

  • charlotte.bourlon@astredhor.fr

Suivi de l’irrigation et paillage en pépinière pleine terre à l’aide d’outils connectés

Ce projet réalisé au sein des pépinières Euvé par ASTREDHOR Seine-Manche permet d’accompagner les producteurs de pépinières pleine terre dans leurs pratiques d’irrigation de plus en plus nécessaires face au changement climatique.

L’humidité et le potentiel hydrique du sol sont suivis par sondes capacitives et tensiométriques et permettent un déclenchement de l’arrosage lorsque les valeurs atteignent un certain seuil. En comparaison, certains arbres sont équipés de dendromètres connectés qui témoignent des flux de sève dans le végétal et par extension de leur confort hydrique.

Contact :

  • heloise.royer@astredhor.fr

Innoplante : une base de données pour découvrir des végétaux innovants

Conçue pour découvrir des végétaux innovants pour la pépinière, les plantes en pot et le paysage dont les données sont issues des travaux d'ASTREDHOR Méditerranée en matière de diversification végétale.

La base présente les nouveautés étudiées à la station sous différents angles : aspect botanique, mode de multiplication, mode d’élevage, comportement in situ en espace vert… L’accès à cet outil, crée en 2014, est totalement libre et donne accès à près de 40 fiches techniques.

Contact :

  • jerome.coutant@astredhor.fr

ACRI : outil d’aide à la création de rotations innovantes

ACRI est un outil développé par ASTREDHOR Méditerranée, comme une aide à la création de rotations innovantes en fleurs coupées. Créé en 2012, ACRI repose sur une base de données culturales issues des essais de la station et de données d’entreprises (plus de 450 cultures). Selon 3 types de systèmes de production plus ou moins intensifs, il est possible de consulter la base sous différentes formes afin de simuler dans le temps diverses rotations culturales. Cette modélisation apporte une aide précieuse pour choisir de façon pertinente la rotation générant le meilleur chiffre d’affaires à moindre coût. C’est aussi l’occasion de disposer de fiches de cultures de plus de 15 espèces.

ACRI est un outil accessible uniquement pour les adhérents ASTREDHOR qui en ont fait la demande.

Contact :

  • laurent.ronco@astredhor.fr

DIAMANT : pour analyser le risque
de ses cultures

ASTREDHOR Est a développé un outil de diagnostic et d’épidémio-surveillance pour l’horticulture (DIAMANT) qui vise à accompagner les producteurs dans la réalisation d’une analyse de risque de leurs cultures suivie d’un diagnostic.

L’objectif est d’aider les exploitants dans la reconnaissance et l’identification de ces organismes et de pouvoir informer les autorités compétentes en cas de détection. Le petit + : des modules de formations à l’utilisation de l’outil sont disponibles pour les producteurs adhérents.

Contact :

  • johanna.couraudon@astredhor.fr

BIOC’APP : un projet pour faciliter
l’usage des biocontrôles

Depuis 2022, ASTREDHOR Méditerranée est l’un des partenaires du projet BIOC’APP qui a pour objectif de faciliter l’adoption du biocontrôle par les horticulteurs et les maraîchers, via l’application numérique DeciControl de la plateforme Ephytia. Le projet porté par l’APREL a été conçu en collaboration avec INRAE. A ce jour, ASTREDHOR a enrichi la base de données de DeciControl de 42 données sur 9 usages de biocontrôle sur la rose fleur coupée.

Le projet se poursuit en 2024-2025 avec de nouveaux usages de biocontrôle en horticulture. La dernière année du projet sera sur la rédaction de fiche technique de conseil sur l’usage de ces biocontrôles.

Contact :

  • ange.drouineau@astredhor.fr

Synthèse ASTREDHOR 2024 - La stimulation mécanique des plantes

Maîtrise de la croissance des plantes par stimulation mécanique : la thigmomorphogénèse

Afin de rendre les systèmes de production plus respectueux de l’environnement, et de diminuer les risques sur la santé humaine, la filière horticole s’intéresse à la mise en application d’une alternative aux régulateurs de croissance : la stimulation mécanique (aussi appelée la thigmomorphogénèse). Ce dossier filière vous présente en 3 parties les travaux et résultats obtenus sur cette technique novatrice.

  • La thigmomorphogénèse comme alternative aux régulateurs de croissance,
  • Le transfert de la technique en entreprise,
  • Les perspectives de recherche.

La thigmomorphogénèse comme alternative aux régulateurs de croissance

Contexte réglementaire

Les régulateurs de croissances sont utilisés en horticulture ornementale pour conserver la compacité des plantes dans le but de répondre aux exigences du marché (esthétisme, facilité de transport et de mise en rayon).

Ces produits sont l’une des deux principales causes d’utilisation de produits phytopharmaceutiques de synthèse en horticulture. Les produits anti-gibérellines (paclobutrazol, daminozide) et les générateurs d’éthylènes (éthephon) sont les deux familles chimiques encore autorisées sur le marché (7 produits en 2024). D’après les chiffres collectés par MPS (label qui aide les entreprises à prendre des mesures pour réduire leur empreinte environnementale), sur 136 entreprises horticoles, 58% ont utilisé au moins une fois un régulateur de croissance en 2018 (Dorion, 2019). Parmi les substances actives utilisées, le paclobutrazol, classé SHG09/H400, est toxique pour les organismes aquatiques. La toxicité suspectée du daminozide impose une restriction du temps de traitement à 1h pour l’opérateur. De même, le temps de travail sur les surfaces traitées doit être limité à 3h/jour.

Afin de rendre les systèmes de production plus respectueux de l’environnement, et de diminuer les risques sur la santé humaine, la filière horticole s’intéresse à la mise en application d’une alternative aux régulateurs de croissance : la stimulation mécanique.

Thigmomorphogénèse : définition

La thigmomorphogénèse signifie "formation de l'architecture des plantes par le toucher".

Stimuler en pliant de manière répétitive l’apex d'une plante inhibe sa croissance apicale, (réduction de 10 à 25% de la taille selon l’espèce) et augmente sa ramification. Le port de la plante se retrouve ainsi modifié sans produit de synthèse et sa qualité commerciale améliorée.

Dipladenia stimulés mécaniquement (gauche) et plantes témoins sans stimulation (droite)

Une technique respectueuse… et aussi économique

La technique présente l’avantage de réduire le temps de main d’œuvre avec un investissement en matériel limité. 

Exemple : le cas des chrysanthèmes

Avec 20 millions de pots produits par an, la culture de chrysanthème est consommatrice de régulateurs de croissance. Dans les systèmes de culture où les producteurs arrivent à mettre en place des leviers pour limiter les insecticides, un IFT (Indice de Fréquence de Traitement) résiduel de 3, correspondant à 2 à 3 pulvérisations de régulateurs de croissance sur la culture, est souvent observé.  

Avec la stimulation mécanique, il est possible de s’affranchir de ces produits avec une économie de l’ordre de 650 €/ha par passage de régulateur (daminozide à 5 g/l), auquel il faut ajouter 100€/ha de main d’œuvre. Avec trois applications en moins, une économie de l’ordre de 2000 €/ha peut être faite.  Sur dipladénia, le gain est encore plus important avec une économie de 5 passages de régulateurs (daminozide 3g/l) soit une économie de 3112 €/ha.

La mise en œuvre de la technique

Stimulation mécanique : le choix du matériau

Plusieurs moyens existent pour stimuler les plantes et le matériau à utiliser est fonction de la culture. Le flux d’air peut suffire pour les jeunes plants. Une barre rigide ou un plastique épais (type EPDM) peut être utilisé pour les végétaux les plus fermes, tels que le rosier ou le pin. Cependant, la méthode qui apporte la plus grande homogénéité est la stimulation avec des bâches. Une bâche plastique simple ou doublée (2 épaisseurs de bâche de 200 μm pour le pétunia par exemple), avec des franges (pour englober le porte boule de la plante), ou une traine (pour augmenter le temps de contact) en fonction des itinéraires de culture.  Ce qui importe réside plutôt dans la courbure de l’apex plus que sur la force de stimulation du matériel utilisé. Il est également possible de recycler du matériel d’irrigation comme des capillaires pour faire des lanières.

Stimulation mécanique : réglage du stress appliqué

Afin d’éviter les amalgames entre « passages », « stimulations », « allers-retours » etc. la définition d’une « unité » de mesure de l’intensité du stress appliqué est proposée par la formule suivante :

 Intensité = fréquence journalière de passage x nombre d’allers-retours par passage.

Les travaux ASTREDHOR ont montré que :

  • En raison d’une réceptivité accrue des plantes, le matin semble être le moment le plus propice pour réaliser les stimulations. La stimulation de nuit a également été testée en culture de chrysanthème avec des résultats équivalents ce qui facilite le travail des salariés en journée.

  • Le fractionnement des stimulations est plus efficace. Par exemple, pour une espèce nécessitant 12 stimulations par jour, il est préférable de réaliser 6 allers-retours à 1 ou 2 heures d’intervalle que 12 passages à la suite à un seul moment de la journée.

  • Une fréquence de 10 Allers-Retours/jour semble un bon compromis entre l’effet obtenu sur la plante, sur les ravageurs, pour lesquels les passages doivent être plus fréquents, et l’usure du matériel.

  • Idéalement le stress commencera à être appliqué juste après l’enracinement de la plante et il sera arrêté à la formation du bouton floral, par appréhension de le casser, bien que ce phénomène soit rarement observé. L’effet est proportionnel à la durée de stimulation. Si on arrête trop tôt, la croissance de la plante reprend rapidement. Il faut environ 3 semaines à 1 mois pour voir les premiers effets sur la plante.

  • Attention toutefois à ne pas trop stimuler la plante car un phénomène de désensibilisation des végétaux est possible. En effet, des chercheurs de l’INRAE de Clermont Ferrand ont identifié des phénomènes d’accommodation des plantes aux signaux répétés. Ils se manifestent par des réponses réduites aux flexions lorsqu’elles sont répétées à une échelle journalière.

  • C’est au stade bouture que la technique révèle tout son potentiel, notamment en permettant d’obtenir des plantes qui seront plus ramifiées avec des entre-nœuds d’assise courts. En revanche, si les plantes ne sont pas stimulées dans leur phase finale de production, le gain de la technique sur la compacité est perdu. Les plantes stimulées sur la dernière phase de culture, lors de la croissance végétative sont toujours plus compactes, plus ramifiées et plus homogènes pour une meilleure qualité commerciale.

Stimulation mécanique : des végétaux plus ou moins sensibles

Les essais ASTREDHOR ont montré que l’intensité à appliquer doit être adaptée aux végétaux. Tous ne réagissent pas de la même façon. Plus les végétaux sont poussants et plus leur réponse à la stimulation mécanique va être marquée. Les plantes issues de génétiques compactes seront moins affectées.

  • L’intérêt se porte surtout sur les cultures longues d’au moins deux mois, comme les chrysanthèmes. Appliquée sur un ensemble de variétés à la vigueur variée, la stimulation mécanique va permettre d’homogénéiser la croissance de l’ensemble de la culture.

  • L’effet sur plantes ligneuses dépend du mode de croissance de la plante. Par exemple, le perovskia qui a une forte croissance verticale continue avec une dominance apicale importante est plus susceptible de répondre à ce type de stimulation mécanique.

  • Sur des plantes comme le dipladénia, le nombre et la taille des lianes sont réduites.

  • Sur des plantes comme l’hydrangea et le photinia, c’est plutôt la croissance de l’ensemble des rameaux qui est plus homogène et la qualité commerciale s’en trouve améliorée.

La croissance des plantes est aussi à mettre en lien avec l’itinéraire de culture : conduite climatique, nature et fréquence de l’arrosage.

En serre les plantes conduites à chaud et irriguée en sub-irrigation fertilisante ont une pousse plus active que celles cultivées dans un tunnel en condition froide. La stimulation en serre chaude va permettre à la fois de réduire la hauteur des plantes mais également d’obtenir des plantes avec un port plus droit. La stimulation mécanique est donc un outil complémentaire dans la conduite culturale. D’ailleurs la conduite en stress hydrique est un autre levier pour réguler la hauteur des plantes. Des essais en culture de chrysanthème ont montrés que ces deux leviers étaient plutôt complémentaires.

Le transfert de la technique en entreprise

Création d’un nouveau chariot : C@SPER, le Chariot Automatisé de Stimulation et de Piégeage Ergonomique

La généralisation de la méthode à un plus grand nombre d’exploitations a d’abord été freinée par l’absence d’un outil adapté pour mettre en œuvre cette technique. En 2018, C@SPER, le Chariot Automatisé de Stimulation et de Piégeage ERgonomique a vu le jour en partenariat avec la société Pyrène Automation. Fin 2019, un nouveau module a été développé avec l’installation d’un système de ventilation pour déloger plus efficacement les insectes et reproduire le phénomène de stimulation par le vent. En 2020, la marque C@SPER a été déposée à l’INPI et une fiche CEPP a été créée.

Des chariots multifonctions

A partir d’un chariot aérien ou terrestre, même déjà installé chez le producteur, il est possible de :

  • Mettre en œuvre divers modes d’arrosage localisé pour économiser l’eau (jets, pinceaux, rideau d’eau, cannes).
  • Embarquer un système de doseur gérant la fertilisation et/ou un système de traitement par pulvérisation pour traiter automatiquement en l’absence de personnel et ainsi préserver la santé des opérateurs.
  • Intégrer des ventilateurs. Le séchage du feuillage réduit le risque d’apparition de maladies foliaires.
  • Déloger le insectes ailés grâce à la stimulation.
  • Piéger massivement les insectes ravageurs ailés en accrochant des bandes engluées.

Robot C@SPER multifonctions - bande engluée jaune pour piéger les insectes ravageurs

Les perspectives de recherche

Le retour des entreprises utilisant la thigmomorphogénèse montre que la stimulation mécanique est une technique transférable aux producteurs, avec des résultats visibles très rapidement. Les travaux de recherche doivent se poursuivre aujourd’hui afin d’augmenter les références, l’objectif étant d’adapter au mieux les matériaux et les fréquences de passage utilisés en fonction des espèces.
Un des effets secondaires notable de la technique est de permettre de limiter l’installation de certains insectes ailés sur les cultures (aleurodes, pucerons, thrips). Le module de stimulation est d’ailleurs le plus souvent couplé à un système de piégeage de masse par bande engluée.

De même, la recherche se poursuit pour développer l’automate C@SPER. De nouvelles options sont étudiées, comme :

  • L’intégration d’un système de caméra embarqué pour compter les insectes piégés,
  • L’utilisation d’un système d’aspiration pour lutter contre les ravageurs ailés,
  • L’intégration de rampes de LED pour utiliser des méthodes complémentaires de contrôle de la croissance et des bioagresseurs.

Travaux ASTREDHOR sur la thigmomorphogénèse :

  • ARIAGE (2013-2015) : Sur le modèle le rosier buisson, l'hérédité de l'architecture de la plante a été analysée et l'effet de trois techniques culturales, alternatives aux régulateurs de croissance, sur l'architecture de la plante ont été évalués.

  • THIGMO (2014-2022) : Etude de l’impact de la thigmomorphogenèse en combinaison avec le stress hydrique et évaluation de l’effet de la stimulation par ventilation sur le développement de maladie du feuillage en conditions automnales humides.

  • THIGM’AURA (2020) : Evaluation de la mise en place de la thigmomorphogenèse sur la gestion de la croissance des végétaux pour la production de plants correspondant aux standards de qualité du secteur.

  • HORTIPOT II (2018-2023) : Mise au point d’itinéraires culturaux innovants pour réduire l’utilisation de produits phytosanitaires en production de plantes en pots, hors sol et sous abri

  • IRRADIANCE (2018-2021) : Mise au point d'un système innovant de production de plantes horticoles

Rédaction : Emilie Maugin & Laure Dreux, ASTREDHOR.

Cette synthèse a été rédigée pour le portail EcophytoPIC (Dossier Filière Horticulture N°2 - Décembre 2024), disponible ICI

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