AGRICULTURE URBAINE, cap sur Liège pour inventer la ville agricole de demain !

3 jours pour imaginer l’avenir de l’agriculture urbaine en Europe

Du 19 au 21 mai 2025, direction Liège (Belgique) pour vivre la première édition des URBAgr’inn Days, un événement unique où l’innovation rencontre l’agriculture… en ville ! Trois jours pour imaginer, ensemble, à quoi pourrait ressembler la ville de demain : plus verte, plus résiliente, plus nourricière.

Organisés autour de conférences, visites de terrain, ateliers et rencontres, ces trois jours s’adressent à toutes celles et ceux qui veulent faire bouger les lignes : collectivités, chercheurs, porteurs de projets, agriculteurs urbains, urbanistes, étudiants…

Pourquoi participer ?

Parce que l’agriculture urbaine ne se limite plus aux potagers partagés. Elle devient un levier stratégique pour répondre aux défis climatiques, alimentaires et sociaux. Et parce que l’innovation ; qu’elle soit technique, sociale ou politique ; en est le moteur. Les URBAgr’inn Days sont là pour le prouver !

Au programme :

  • Conférences avec des experts européens sur l’agriculture sobre en ressources, la gouvernance innovante et la planification urbaine résiliente.
  • Visites de terrain en Wallonie, dont la plateforme WASABI à Gembloux, vitrine des systèmes agricoles urbains innovants.
  • Cocktail et networking pour tisser des liens et développer des collaborations internationales.
  • Focus sur les écosystèmes collaboratifs : living labs, clusters, projets Horizon Europe… le terreau fertile de l’innovation.

Allan MAIGNANT est nommé Directeur général d'ASTREDHOR

Les membres du Bureau d’ASTREDHOR annoncent la nomination d’Allan MAIGNANT au poste de Directeur général à compter du 1er février 2025.

Engagé au sein de l’Institut depuis 2018, Allan MAIGNANT a occupé plusieurs postes à responsabilités, dont celui de Directeur du développement et de l’accompagnement des entreprises. Depuis octobre 2024, il assurait la co-direction générale par intérim. Son parcours lui a permis d’acquérir une connaissance approfondie des enjeux du secteur de la production et des défis stratégiques de l’Institut dans la filière.

Titulaire d’un doctorat en sciences de gestion, dont l’étude de cas portait sur des entreprises horticoles, ainsi que d’un master en productions végétales délivré par l’Institut Agro Rennes-Angers (ex-Agrocampus Ouest) et l’Université d’Angers, Allan MAIGNANT mettra son expertise au service d’ASTREDHOR pour poursuivre la dynamique engagée et accompagner les évolutions stratégiques de l’Institut en concertation avec ses instances gouvernantes.

Approvisionnement en jeunes plants : participez à notre enquête !  

L’approvisionnement en jeunes plants : une question stratégique 

Pour les productions horticoles et de pépinière, l’approvisionnement en jeunes plants est une question stratégique qui nécessite toute l’attention du producteur car il peut avoir des répercussions très fortes sur la production, la qualité finale des végétaux, l’organisation de l’entreprise et ses capacités d’adaptation. 

Enquête: quelles sont vos pratiques et difficultés d’approvisionnement en jeunes plants ?  

Le projet RACIN’AIR mène une enquête sur les pratiques et difficultés des producteurs en matière d’approvisionnement et de multiplication de jeunes plants. L’objectif est d’identifier les besoins des horticulteurs et des pépiniéristes afin de proposer des innovations adaptées. 

L’enquête est anonyme et accessible jusqu’au 20 juin 2025. Le temps de réponse est de 9 minutes. Les participants seront invités à un webinaire de présentation des résultats cet hiver 2025. 

Le projet RACIN'AIR

Le projet RACIN’AIR est un projet CASDAR mené en partenariat avec ASTREDHOR et les stations d’expérimentation du CATE, du CDHR, de Planète Légumes Fleurs et Plantes. Il vise à développer des dispositifs pilotes de bouturage par aéroponie à un stade industriel, avec des couts et des modalités de fonctionnement acceptables pour les producteurs horticoles et de pépinière. Le projet RACIN’AIR prévoit notamment de  :  

  • Co-construire avec des multiplicateurs et des producteurs des dispositifs pilotes permettant d’industrialiser le procédé de bouturage par aéroponie,  
  • Evaluer leur fonctionnement pour une vingtaine d’espèces,  
  • De tester les techniques chez plusieurs multiplicateurs et producteurs, 
  • De préciser les coûts de mise en œuvre des dispositifs,  
  • De préciser l’acceptabilité de cette innovation par les multiplicateurs et les producteurs français. 

 Les résultats finaux de ce projet seront accessibles en ligne sur RD-Agri début 2026

ASTREDHOR et le numérique

Institut Technique Agricole qualifié depuis 2008, reconnu par l’État, ASTREDHOR met son expertise au service des professionnels du végétal (horticulture, fleuristerie et paysage). L’Institut conçoit et met en œuvre des programmes de recherche et d’innovation pour relever les défis techniques, économiques et environnementaux de la filière végétale.

Voici ici une revue des actions 2024-2025 sur le numérique.

BACO, un outil pour les conseillers

BACO est une application web à destination des conseillères et conseillers, afin de les accompagner dans la réalisation de leur conseil spécifique. Parmi les fonctionnalités prévues : la gestion des clients, leur parcellaire, la gestion de documents (photos, PDF…), la réalisation d’un diagnostic et d’une fiche de préconisation.

Contact :

  • bruno.paris@astredhor.fr
  • leo.keraudren@astredhor.fr

COCON : des pièges connectés pour la protection des cultures

Piloté par ASTREDHOR Seine-Manche en partenariat avec le CDHR Centre-Val-de-Loire, ce projet a étudié pendant 3 ans l’intérêt des pièges connectés pour le monitoring de la protection des cultures. Les pièges CapTrap® et Vision® du fournisseur Cap2020 et le piège Trapview® du fournisseur éponyme ont été évalués contre les noctuelles et la tordeuse de l’oeillet.

L’usage de chacun est à adapter en fonction de la surface, leur complexité et leur prix. Les plus simples seront appropriés pour gérer de faibles surfaces de culture ; moins chers mais demandant une légère surveillance (ex : CapTrap®). Les plus complexes, avec des appareils photo embarqués, sont plus appropriés à des surfaces de plusieurs hectares (pépinières, réseau d’épidémiosurveillance) autonomes mais un peu plus onéreux (ex : TrapView®).

Contact :

  • maxime.vautier@astredhor.fr

Des capteurs pour compter les ravageurs et piloter le suivi sanitaire

Le système PATS-C est un dispositif connecté de la société néerlandaise PATS Drone Indoor Solutions et commercialisé par Biobest (devenu BioFirst Group). Il est testé par ASTREDHOR Sud-Ouest depuis janvier 2023. Sa caméra infra-rouge permet de détecter précocement les papillons dans une serre de production, jusqu’à 5 semaines avant un piège à phéromones classique. En se basant sur la taille et la vitesse de battement d’ailes, il permet de distinguer 7 espèces de lépidoptères ravageurs dans une zone de 100 m².

Le système sert aussi de centrale de transmission de données pour les pièges sentinelles Trap-EyeTM qui viennent comptabiliser à l’aide de leur caméra le nombre de ravageurs sur panneau englué jaune à l’aide d’un réseau neuronal d’intelligence artificielle. Cette caméra, en beta-test, nécessite encore quelques ajustements d’algorithmes pour donner entière satisfaction.

Contact :

  • emilie.maugin@astredhor.fr

Action Jardins Urbains au Parc de la Tête d’Or à Lyon

Depuis 2016, un partenariat entre ASTREDHOR Auvergne-Rhône-Alpes et le Parc de la Tête d’Or donne la possibilité au grand public de découvrir environ 250 espèces et variétés plantées en association dans 66 concepts Mini-Jardins®. Sur chaque bac ont été implantés un tag NFC et un QR code, permettant ainsi aux visiteurs de s’informer de façon ludique : ces « tags NFC » offrent la possibilité de connaître chaque plante présente via un smartphone compatible. L’utilisateur voit apparaître une fiche de présentation de chaque plante précisant ses caractéristiques et ses exigences culturales.

Pour ASTREDHOR, cet outil numérique permet de connaître en fin de saison l’intérêt des visiteurs vis-à-vis des jardins urbains et des végétaux présentés, de savoir quels seraient leurs comportements d’acheteurs et de dégager les tendances sur les végétaux correspondant à leurs attentes. Grâce à ces données, les professionnels horticoles régionaux sont en mesure d’élaborer une gamme végétale régionale rassurante à promouvoir ensuite avec pour message : le végétal support de loisir et de bien-être, sans contrainte pour verdir la ville.

Contact :

  • charlotte.bourlon@astredhor.fr

Suivi de l’irrigation et paillage en pépinière pleine terre à l’aide d’outils connectés

Ce projet réalisé au sein des pépinières Euvé par ASTREDHOR Seine-Manche permet d’accompagner les producteurs de pépinières pleine terre dans leurs pratiques d’irrigation de plus en plus nécessaires face au changement climatique.

L’humidité et le potentiel hydrique du sol sont suivis par sondes capacitives et tensiométriques et permettent un déclenchement de l’arrosage lorsque les valeurs atteignent un certain seuil. En comparaison, certains arbres sont équipés de dendromètres connectés qui témoignent des flux de sève dans le végétal et par extension de leur confort hydrique.

Contact :

  • heloise.royer@astredhor.fr

Innoplante : une base de données pour découvrir des végétaux innovants

Conçue pour découvrir des végétaux innovants pour la pépinière, les plantes en pot et le paysage dont les données sont issues des travaux d'ASTREDHOR Méditerranée en matière de diversification végétale.

La base présente les nouveautés étudiées à la station sous différents angles : aspect botanique, mode de multiplication, mode d’élevage, comportement in situ en espace vert… L’accès à cet outil, crée en 2014, est totalement libre et donne accès à près de 40 fiches techniques.

Contact :

  • jerome.coutant@astredhor.fr

ACRI : outil d’aide à la création de rotations innovantes

ACRI est un outil développé par ASTREDHOR Méditerranée, comme une aide à la création de rotations innovantes en fleurs coupées. Créé en 2012, ACRI repose sur une base de données culturales issues des essais de la station et de données d’entreprises (plus de 450 cultures). Selon 3 types de systèmes de production plus ou moins intensifs, il est possible de consulter la base sous différentes formes afin de simuler dans le temps diverses rotations culturales. Cette modélisation apporte une aide précieuse pour choisir de façon pertinente la rotation générant le meilleur chiffre d’affaires à moindre coût. C’est aussi l’occasion de disposer de fiches de cultures de plus de 15 espèces.

ACRI est un outil accessible uniquement pour les adhérents ASTREDHOR qui en ont fait la demande.

Contact :

  • laurent.ronco@astredhor.fr

DIAMANT : pour analyser le risque
de ses cultures

ASTREDHOR Est a développé un outil de diagnostic et d’épidémio-surveillance pour l’horticulture (DIAMANT) qui vise à accompagner les producteurs dans la réalisation d’une analyse de risque de leurs cultures suivie d’un diagnostic.

L’objectif est d’aider les exploitants dans la reconnaissance et l’identification de ces organismes et de pouvoir informer les autorités compétentes en cas de détection. Le petit + : des modules de formations à l’utilisation de l’outil sont disponibles pour les producteurs adhérents.

Contact :

  • johanna.couraudon@astredhor.fr

BIOC’APP : un projet pour faciliter
l’usage des biocontrôles

Depuis 2022, ASTREDHOR Méditerranée est l’un des partenaires du projet BIOC’APP qui a pour objectif de faciliter l’adoption du biocontrôle par les horticulteurs et les maraîchers, via l’application numérique DeciControl de la plateforme Ephytia. Le projet porté par l’APREL a été conçu en collaboration avec INRAE. A ce jour, ASTREDHOR a enrichi la base de données de DeciControl de 42 données sur 9 usages de biocontrôle sur la rose fleur coupée.

Le projet se poursuit en 2024-2025 avec de nouveaux usages de biocontrôle en horticulture. La dernière année du projet sera sur la rédaction de fiche technique de conseil sur l’usage de ces biocontrôles.

Contact :

  • ange.drouineau@astredhor.fr

ASTREDHOR Sud-Ouest certifié Plante Bleue "Haute Valeur Environnementale"

Retour sur les résultats de l'audit

La station ASTREDHOR Sud-Ouest a pas­sé cet automne 2024 l’audit Haute Valeur Environnemen­tale (HVE) et Plante Bleue Niveau 3 avec l’organisme OCACIA.

Pour obtenir un résultat conforme au référentiel, le score calculé dans les 7 thématiques suivantes doit être supérieur à 10 : biodiversité, phytosanitaire, fertilisation, irrigation, gestion des déchets, énergie, social et sociétal.

En tant qu’organisme de recherche, la station AS­TREDHOR Sud-Ouest met en place de nombreux essais correspondant à tous les systèmes de culture présents en production : horticulture et pépinière hors-sol, arbres et arbustes en pleine terre, arbres en hors-sol suspendus. Ces essais sont menés selon les exigences environ­nementales actuelles en mettant en avant un maxi­mum de solutions alternatives à la protection des plantes conventionnelle.

Pour la thématique biodiversité, les pratiques de la station permettent de gagner des points grâce à l’aménagement de plusieurs centaines de mètres d’infrastructures agro-écologiques (haies, bosquets, arbres) sur tous les abords de la parcelle et par la mise en culture d’une grande diversité d’espèces vé­gétales. Le score est de 25 sur 36.

De bonnes notes sont également obtenues dans la thématique phytosanitaire par l’utilisation majori­taire des méthodes de biocontrôle qui réduisent signi­ficativement les produits conventionnels. Par ailleurs, le réseau de piégeage alimentant les données des bulletins de santé du végétal et les actions de la sta­tion pour la surveillance des organismes réglementés augmentent encore le nombre de points dans cette thématique. Le score est de 32 sur 39.

Concernant la thématique fertilisation, les équipements récents de la station en termes de suivi des apports et du re­cyclage des eaux d’arrosage garantissent une bonne base de points. Tous les appareils utilisés pour mesu­rer la consommation en engrais des plantes dans les essais font partie des outils d’aide à la décision ame­nant des points supplémentaires. Le score dans ce thème est de 22 sur 41, il pourra être amélioré entre autres par l’utilisation d’engrais organiques permet­tant de répondre à des problématiques observées en production.

Pour l’irrigation, la station dispose de nombreux sys­tèmes d’arrosage utilisés également en production per­mettant de faire des apports localisés sur les cultures et de réduire les pertes en eau. Des outils de mesure de l’humidité comme les tensiomètres installés sur les parcelles pleine terre et dans les pots des zones hors-sol assurent des déclenchements d’arrosage raison­nés et au plus proche des besoins des plantes. Enfin, les bassins de récupération d’eau de pluie permettent de limiter les prélèvements d’eau en période d’étiage (juin à août). Le score est de 26 sur 32.

Sont validées ensuite les thématiques propres à la certification Plante Bleue Niveau 3. Concernant la gestion des déchets, la station dépend des règles générales établies sur le centre INRAE. Pour les appli­cations en interne, les obligations légales en vigueur sont respectées. La gestion des biodéchets pourrait être améliorée les prochaines années avec la mise en place d’une plateforme de compostage sur le site. Le score obtenu est de 12 sur 19.

Pour l’énergie, la station teste des itinéraires de culture impliquant des consignes de chauffage par­fois supérieures à celles utilisées en production, ce qui réduit les points obtenus en quantité d’énergie consommée. Une évolution vers des équipements uti­lisant des énergies renouvelables comme les pompes à chaleur permettrait de réduire cet impact sur l’envi­ronnement. Néanmoins, les serres sont équipées de matériels récents permettant de réduire les pertes d’énergie dans les différents compartiments. Le score obtenu est de 14 sur 28.

Enfin pour la thématique sociale et sociétale, la sta­tion respecte la plupart des exigences liées aux res­sources humaines comme la connaissance de l’entre­prise (organigramme, offres d’emplois structurées…), les règles d’embauche et d’accueil des nouveaux salariés. Les bonnes pratiques sociétales sont égale­ment respectées dans la majorité comme la collabo­ration avec des structures d’insertion par le travail, ou encore la participation à des actions de découvertes des métiers et l’analyse des accidents du travail pour prévenir au maximum leur apparition. Le score final est de 25 sur 33.

Suite à cet audit, la station ASTREDHOR Sud-Ouest est certifiée HVE / PB3 pour une durée de 3 ans et sera à nouveau suivie lors d’un audit de surveillance au cours de l’année 2026.

Préparation essai biostimulants 2024

Audition 2024 : ASTREDHOR certifié pour son activité de conseil stratégique et spécifique

ASTREDHOR a pour but de répondre aux besoins collectifs et particuliers des entreprises, des organismes, des collectivités et des institutions liés à la filière de l'horticulture, de la fleu­risterie et du paysage. A ce titre, l’institut mène des activités :

  • de recherche appli­quée,
  • d'accompagnement des entreprises,
  • et d'expertise (pour l'inno­vation de produits, de procédés, de commercialisation et d'organisation)

L’institut apporte également un appui scientifique et technique aux pouvoirs publics.

Audition 2024 : agrément conseil à l'utilisation des produits phytosanitaires

L’activité de conseil aux professionnels des plantes d'ornement est portée par 12 conseillers au niveau national.

En août et octobre 2024, CONTROL UNION est venu auditer ASTREDHOR Seine Manche (référent de ce dossier agrément) à Mont Saint Aignan et ASTREDHOR Sud-Ouest à Bordeaux.

L’objet de l’audit était de vérifier que les conseils don­nés aux producteurs adhérents à ASTREDHOR étaient bien conformes au cahier des charges « activité de conseil stratégique et spécifique à l’utilisation des produits phytopharmaceutiques »

Le rapport d’audit du bureau central (ASTREDHOR Seine Manche) et d'ASTREDHOR Sud-Ouest est positif : il ne fait ap­paraître aucune non-conformité. L’agrément conseil est ainsi renouvelé jusqu’à fin 2025.

Cultures ornementales et changement climatique : quelles solutions techniques ?

Replay – Adaptation et atténuation des cultures ornementales face au changement climatique : exemple d’un système de production sous serre

Le webinaire du 26 juin, organisé par la Chambre d’agriculture, en partenariat avec ASTREDHOR dans le cadre du projet CLIMATERRA, est désormais disponible en replay. Il présente des pistes concrètes pour adapter les cultures ornementales aux effets du changement climatique, tout en limitant leur impact environnemental.

Introduit par Pierre HAXAIRE (ASTREDHOR), le webinaire présente un exemple de système de production sous serre, mode de culture largement répandu dans la filière. Deux leviers techniques y sont détaillés par David VUILLERMET (ASTREDHOR), avec pour objectif de concilier réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) et maintien de la qualité des productions.

Le premier levier repose sur l’optimisation des températures sous serre : en ajustant les consignes de chauffage ou de ventilation en fonction des besoins réels des plantes, il est possible de réduire la consommation énergétique sans impacter négativement le développement des cultures.

Le second levier concerne l’amélioration des performances thermiques de la serre. Cela passe par des investissements sur des matériaux mieux isolants, des équipements type écrans thermiques ou des solutions pour limiter les pertes de chaleur. Ces dispositifs permettent de limiter les besoins énergétiques, en particulier en période froide.

D’autres pistes sont actuellement en cours d’évaluation dans le cadre du projet CLIMATERRA, comme l’utilisation d’énergies renouvelables, l’adaptation des itinéraires techniques ou encore la sélection variétale.

Ce webinaire s’adresse à l’ensemble des professionnels de la filière ornementale, ainsi qu’à tous les acteurs intéressés par les enjeux d’atténuation et d’adaptation dans les productions horticoles.

De l’aquaponie avec des poissons d’ornement et des plantes horticoles ? Publication d’une analyse technico-économique (projet OPTIMAH)

L’aquaponie est un système mettant en synergie deux productions : la pisciculture et l'horticulture. Une telle installation permettrait des économies d’intrants (avec les rejets d’élevage qui fertilisent les productions végétales) et d’eau (système en circuit fermé), tout en diversifiant une production.

L’aquaponie avec des poissons et des plantes d’ornement est-elle rentable ? Comment dimensionner ce système ? Comment réduire la fertilisation minérale au profit d’une fertilisation organique ? Telles sont les questions posées par le projet OPTIMAH (2022-2024, financement FEADER et Région Normandie) porté par ASTREDHOR, en partenariat avec ITAVI et le CFA NaturaPole.

Pour répondre à ces problématiques, les expérimentateurs ont mis en place, à taille quasi réelle, un dispositif pilote aquaponique sous serre à Fauville-en-Caux. L’installation comptait trois bassins d’élevage d’un volume d’un mètre cube chacun, couplés à des tablettes d’une surface totale de 50 m².

Sur une année calendaire, l’élevage de poisson fonctionnait en continu. De mars à octobre, les eaux chargées en effluents étaient envoyées sans retour vers le système horticole avant d’être rejetées. Deux séries de plantes ont été produites successivement : des annuelles de printemps puis des vivaces en pot de 10,5 cm. Les serres étaient chauffées d’octobre à mai.

Après plusieurs années de fonctionnement, les données collectées ont permis la réalisation d’une analyse technico-économique du système répondant à une série de questions : combien coûte la production de plantes en pot fertilisées ? Combien coûte la production de poissons ? Comment s’équilibre le bilan annuel du système aquaponique ? Comment l’optimiser ?

Les résultats de ces études sont disponibles ici :

Fleurs comestibles : quels sont les potentiels de commercialisation ? Publication d’une nouvelle étude de marché (projet FLOOR)

Le projet FLOOR « fleurs comestibles en Normandie » (2022-2024, financement FEADER et Région Normandie) porté par ASTREDHOR en partenariat avec le Campus métiers nature de Coutances vise à développer une nouvelle gamme de produits : les fleurs à consommer.

Le projet s’intéresse à toute la chaine de commercialisation, de la production (avec des itinéraires culturaux adaptés et respectueux de l’environnement) à la vente (avec des tests de ventes et une analyse de marché).

À ce titre, ce mois d’avril 2025 voit la publication de l’étude de marché menée par Neoma conseil. Ce travail avait pour but d’assurer la pérennité, la pertinence et la présentation de l’offre en recueillant l’avis des clients potentiels.

Neoma conseil a interrogé plus de 300 personnes à travers deux études :

  • Une étude quantitative avec 250 consommateurs interrogés en points de vente pour comprendre l’image des fleurs comestibles ; et 50 restaurateurs (bistrot, bistronomique, gastronomique, spécialités du monde), afin de cerner leurs habitudes et leurs attentes.
  • Une étude qualitative avec la réalisation de 30 entretiens semi-directifs de responsables d’enseignes pouvant commercialiser des fleurs comestibles : épiceries fines, horticulteurs, détaillants, jardineries, restaurants et grandes surfaces spécialisées en produits frais.

Les résultats de ces études sont disponibles ici :

Guide de bonnes pratiques pour préserver la ressource en eau

15 solutions pour répondre aux défis hydriques amplifiés par le changement climatique. 

Destiné aux professionnels de la filière du végétal, ce guide présente des solutions pratiques pour économiser l’eau.

En collaboration avec Plante & Cité, VERDIR et la Fédération des Jardineries et Animaleries de France, ASTREDHOR - Institut des professionnels du végétal a mobilisé une équipe d'experts pour offrir aux professionnels de la filière du végétal des réponses efficaces aux questions de durabilité mais également de qualité et de rentabilité.

Cet ouvrage présente 15 fiches thématiques réparties en 4 parties :

  • Partie 1 : Des solutions pour réduire les consommations d’eau des productions végétales. cette partie présente des méthodes d’organisation et de pilotage de l’irrigation. Elle décrit les critères de choix d’un système d’irrigation et d’un support de culture. Elle explique comment réduire les consommations d’eau par différentes techniques et elle propose des leviers pour recycler l’eau et les effluents sur une exploitation.
  • Partie 2 : Les bonnes pratiques d’économie d’eau en paysage. A ce titre, ce paragraphe décrit, pour les aménageurs, des méthodologies allant de la conception d’un aménagement paysager à l’entretien d’un site sur le long terme.
  • Partie 3 : Des pistes aider les distributeurs à améliorer l’organisation de leur point de vente pour réduire leur consommation d’eau. Cette partie présente les équipements adaptés pour optimiser l’efficience des arrosages.
  • Partie 4 : 3 fiches thématiques, des bonnes pratiques professionnelles applicables à toute la filière du végétal.

Pour commander le guide, merci de compléter le formulaire.

Pour commander le guide

Le Guide des bonnes pratiques pour économiser la ressource en eau est disponible en format numérique (18 €) ou papier (18 € + 6 € de frais de port).

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L’Erodium, une plante de service à double fonction contre les thrips ?

Le projet DIAPLASCE 3

ASTREDHOR étudie l’utilisation de plantes de service depuis une vingtaine d’années, et ce sur toute une diversité de ravageurs et d’auxiliaires. C’est donc dans cette suite logique que des plantes de service ont été utilisées dans la recherche de solutions contre Thrips setosus, un ravageur émergeant depuis 5-6 ans en ornement. Ce thrips polyphage cause essentiellement des dégâts d’ordre esthétique, notamment en culture d’hortensias et de cyclamens, mais il est aussi vecteur de virus. Les premiers essais visaient donc à évaluer l’efficacité d’Orius laevigatus, l’un des principaux prédateurs de thrips, avec utilisation de plantes de service pour le maintenir dans ou à proximité de la culture afin d’améliorer la régulation du ravageur. Les résultats ont été très décevants, aucune des espèces de plantes testées ne permettait de le maintenir et les individus lâchés n’étaient pas retrouvés dans la culture. Nous avons alors décidé de changer d’auxiliaire et de donner sa chance à Macrolophus pygmaeus, une punaise polyphage bien étudiée et déjà utilisée dans d’autres cultures, notamment maraîchères.

Des travaux menés par le GRAB indiquent que le souci (Calendula officinalis) et certaines espèces d’Erodium ou Geranium, permettent un très bon maintien de cet auxiliaire. Cela coïncide également avec d’anciens travaux d’ASTREDHOR (projet ASTREDHOR PF/PR financé par la région Pays de la Loire) qui avaient identifié Erodium manescavii comme plante-réservoir de Macrolophus pygmeus. Fort de ces constats, des pots d’Erodium manescavii ont été placés en périphérie de la culture d’hortensias dans un essai de contrôle de Thrips setosus, espérant ainsi favoriser M. pygmaeus et aboutir in fine à un meilleur contrôle du thrips (projet DIAPLASCE 3). Les résultats ont été meilleurs qu'espéré grâce à une fonction non prévue, mais bienvenue des Erodium…

Les plantes de service ont effectivement bien rempli leur rôle de maintien des Macrolophus. Tous les stades de développement de l’auxiliaire y ont été observés, de la plus jeune larve jusqu’à l’adulte, témoignant d’une reproduction sur ces plantes et donc d’une augmentation progressive de la population d’auxiliaires. En revanche, aucune migration de punaise n’a été constatée vers la culture. Ce qui était attendu puisque les hortensias ont des feuilles glabres et que Macrolophus préfère vagabonder sur des plantes au feuillage duveteux. Le contrôle du ravageur dans la culture paraissait donc compromis… Qu’à cela ne tienne ! Le thrips se jette de lui-même dans la gueule du loup ! Ces derniers ont migré spontanément et plutôt massivement vers les Erodium. De façon tout à fait fortuite, nous avons une plante non seulement grandement appréciée des punaises prédatrices, mais aussi du ravageur. Ainsi, les thrips adultes délaissaient la culture d’hortensias pour venir s’installer sur Erodium où ils étaient consommés, sans grande difficulté, par les punaises. Le graphique suivant montre les dynamiques de population de ravageurs et d’auxiliaires sur les plantes en 2023.

On constate bien dans un premier temps une « période de migration » : la population de thrips adultes diminue sur la culture d’hortensias (courbe orange), en même temps qu’elle augmente sur les Erodium (courbe verte) faisant ainsi office de « plantes-pièges ». Il y a donc bien migration des adultes de l’un à l’autre. Dans un deuxième temps, nous voyons l’apparition et l’augmentation progressive et spontanée des punaises M. pygmeus sur les E. manescavii (courbe rose) avec dans le même temps une diminution de la population de ravageurs sur ces plantes. Il y a donc bien consommation du ravageur (= « période de contrôle »). Plus aucun adulte n’a ensuite été observé sur les hortensias ce qui valide également que les Erodium ne sont pas juste une plante de passage ou de nourrissage pour les thrips avant de revenir sur la culture, mais bien une plante plus attractive que l’hortensia, alors même que cette famille de plantes (Géraniacées) n’était pas citée dans la bibliographie. Nous avons donc ici une stratégie de contrôle qui semble parfaitement fonctionner avec au bilan moins de feuilles infestées et donc de dégâts sur la culture. De plus, le coût d’une lutte biologique est fortement diminué puisque les punaises prédatrices sont lâchées uniquement (et une seule fois) sur les Erodium manescavii si elles ne sont pas arrivées spontanément.

Notons que cet essai a été réalisé avec une variété d’hortensias très sensible au thrips (la variété ‘Wudu’), ce qui renforce les résultats obtenus et laisse penser que l’effet sera similaire avec une diversité de variétés d’hortensias. En revanche, ces résultats ont été obtenus avec Thrips setosus uniquement et ne sont a priori pas transposables à d’autres espèces de thrips. D’après les résultats du GRAB cités plus haut, Erodium trifolium héberge encore plus de Macrolophus pygmeus qu’E. manescavii ; il serait donc intéressant de tester également cette espèce, car si elle attire autant ou plus les Thrips setosus, alors la stratégie sera encore plus efficace.

Rédacteur : Tom Hebbinckuys, ASTREDHOR Loire-Bretagne

Le projet DIAPLASCE 3 en résumé

DIAPLASCE 3 (2021-2024) fait suite au projet DIAPLASCE 2 (2017-2020, financé par la Région Pays de la Loire et FranceAgriMer) qui s’intéressait à 5 ravageurs économiquement majeurs :

  1. puceron noir du cerisier Myzus cerasi,
  2. otiorhynque Otiorhynchus spp.,
  3. pyrale Duponchelia fovealis,
  4. thrips du feuillage Heliothrips haemorrhoidalis
  5. et acarien du bambou Schizotetranychus celarius.

DIAPLASCE 3 poursuit ainsi les travaux concernant Duponchelia fovealis et Heliothrips haemorrhoidalis, notamment dans la finalisation des itinéraires techniques,

Le projet accentue également d'autres travaux sur les thrips en se focalisant sur deux espèces très problématiques en production : Frankliniella occidentalis et Thrips setosus suivant la démarche développée dans le cadre des projets DIAPLASCE 1 et 2

Lancement d’une grande enquête pour optimiser la gestion de l’eau en entreprise ! 

Enquête 2025 : OPTIM’EHAU « optimisation de la gestion de l’eau en horticulture et agriculture urbaine »

  • Quel est l’impact économique de la consommation en eau sur la production ?
  • Comment cet impact a-t-il évolué ces dernières années ?
  • Comment optimiser la gestion en eau ? Avec quels outils ?

Telles sont les questions posées par le projet de recherche OPTIM’EHAU (2024-2028) « optimisation de la gestion de l’eau en horticulture et agriculture urbaine » (projet CASDAR co-financé par VALHOR)

Pour y répondre, les expérimentateurs ont lancé, ce mois de février 2025, une grande enquête auprès des producteurs horticoles et des agriculteurs urbains professionnels. Le but de cette enquête est, à terme, d’améliorer l’accompagnement des entreprises dans l’optimisation de leurs pratiques.

Ce sujet et cette enquête vous concernent ?

Le questionnaire comprend 21 questions (temps estimé pour répondre : 15 min.). Si vous disposez de plusieurs lieux de production, merci de choisir les lieux les plus significatifs et de remplir un questionnaire par lieu. Choisissez par exemple des lieux avec les plus grandes surfaces de production, avec des techniques de production variées.

Au préalable, vous aurez besoin de :

  • Vos factures d'eau de 2022 à 2024 (si vous en avez).
  • Vos chiffres d'affaires et charges de 2022 à 2024.
  • Connaitre vos surfaces de culture, vos systèmes d'irrigation et vos outils présents sur votre exploitation.

L'enquête se clôturera le 31 mai 2025.

Les participants pourront recevoir par mail la synthèse des résultats de l’étude.

Traitement des données personnels 

En remplissant ce questionnaire, vous acceptez, conformément au RGPD, que vos données à caractère personnel soient collectées et fassent l’objet d’un traitement manuel à cette seule fin par les membres du projet OPTIM’EHAU.

Aucune donnée à caractère personnel ne sera diffusée en dehors des membres du projet OPTIM’EHAU et les données collectées via ce questionnaire seront utilisées uniquement dans le cadre du projet OPTIM’EHAU et ne seront pas conservées plus de 5 ans.

Vous pouvez, à tout moment, demander la suppression de vos données aux responsables du projet.

Le projet CLIMARBRE ou comment préparer l’arbre urbain de demain à l’épreuve du changement climatique ?

Un nouveau projet CASDAR

Le projet CLIMARBRE a été déposé par ASTREDHOR avec comme chef de file ASTRED­HOR Seine-Manche début février 2024 et a obtenu un retour positif à la fin de l’été. Ce projet sera donc financé à hauteur de 80 % par les fonds CASDAR via FranceAgri­Mer. CLIMARBRE regroupe 4 partenaires : ASTREDHOR (ASTREDHOR Seine-Manche, ASTREDHOR Sud-Ouest, ASTREDHOR Méditerranée), RITTMO, l’UMR EVA (UMR INRAE-UNICAEN 950 EVA) et le Cerema. Il s’étalera d’octobre 2024 à mars 2028.

Contexte du projet

Dans le but d’améliorer la qualité de vie en zone ur­baine, les collectivités augmentent régulièrement le nombre de végétaux et notamment d’arbres implan­tés en prévision des effets du changement clima­tique. Cependant, la mortalité des arbres urbains est plus de deux fois supérieure à celle de leurs homo­logues forestiers (Smith et al., 2019). Les substrats employés en horticulture offrent des conditions de culture parfaites. Après plantation en ville, les arbres se retrouvent dans des conditions bien différentes et contraignantes auxquelles ils doivent faire face. Il est impératif d’augmenter le taux de survie et de reprise des végétaux et plusieurs programmes de recherche ont été menés ces dernières années pour apporter quelques réponses :

Le projet CASDAR TECHN’AU terminé en 2018 a permis de travailler sur des substrats composés de résidus urbains. Il a pu montrer que des productions végétales sur ces substrats constitués de « déchets » sont possibles.

Entre 2019 et 2022, le programme de recherche "Arbre Urbain" s’est inspiré du programme SITERRE de Plante & Cité en approfondissant l'étude de « tech­nosols » au sein des collectivités.

Enfin la loi AGEC (Anti-Gaspillage Economie Circu­laire), prévue pour janvier 2024, instaure l'obligation de tri des déchets alimentaires. Cette initiative est susceptible de stimuler significativement la produc­tion de compost à partir de biodéchets, devenant ainsi une source importante de matière organique qui peut entrer dans la composition de « technosols ».

Un technosol, qu’est-ce que c’est ?

Selon Rodriguez-Espinosa (2021), une définition ap­propriée pourrait être la suivante : « ce sont des sols conçus dans le but de fournir des services écosysté­miques égaux à ceux offerts par les sols naturels (ou même supérieurs), tout en apportant des bienfaits sur la santé humaine et l’environnement ». Ces techno­sols sont créés par l’homme en assemblant différents éléments afin de répondre à des objectifs précis.

Aujourd’hui, la nécessité de recycler nos déchets est prédominante et encore plus au niveau des villes. La possibilité d’utiliser uniquement des produits recyclés en tant que substrat de culture est donc une perspec­tive très encourageante. Cela pourrait représenter une bonne solution pour pallier la demande en terre végétale pour les projets d’espaces verts urbains qui ont un certain coût notamment pour leurs transports.

Les objectifs de CLIMARBRE

Ce programme de recherche vise à préparer les jeunes arbres à des conditions environnementales contraignantes, de viser une reprise optimale lors de leur implantation et d'assurer une meilleure résilience face aux changements climatiques. Les principaux objectifs sont :

  • Sélectionner un itinéraire technique de produc­tion d’arbres adaptés aux conditions urbaines.

  • Valider et quantifier l'impact bénéfique de la pré­paration précoce en pépinière lors de l'implantation en milieu urbain.

  • Etudier la faisabilité des techniques développées en évaluant, d’une part, les coûts de production et d’autre part, en identifiant les freins et les leviers à l’adoption de ce nouveau type de culture en produc­tion.

CLIMARBRE en pratique

D’abord le projet doit permettre de sélectionner un seul technosol en fonction de ses qualités pour la mise en culture des végétaux. Des cultures d’arbres tiges de Tilia cordata et Celtis australis seront mises en place à ASTREDHOR Seine-Manche et ASTRED­HOR Sud-Ouest sur ce technosol et en structures AirPot®. À ASTREDHOR Sud-Ouest la structure en gouttières sera utilisée à ces fins (cf. photo ci-dessous).

Les arbres seront conduits en faisant varier 2 fac­teurs :

  • Arrosage confort ou stress hydrique.
  • Présence ou non de microorganismes, dont les myco­rhizes.

Le RITTMO est fortement impliqué dans la caractéri­sation des différents technosols étudiés et concernant l’implantation des microorganismes retenus au sein de ces mélanges. Ces essais devraient permettre de sélectionner le meilleur itinéraire de culture pour préparer l’arbre à la plantation en ville.

Ensuite la reprise des arbres produits sera évaluée. Certains d’entre eux seront plantés dans des pa­lox reproduisant une fosse de plantation et seront conservés en station pour mieux les suivre (mise en place à la station de ASTREDHOR Seine-Manche et de ASTREDHOR Sud-Ouest). D’autres arbres seront fournis à différentes collectivités partenaires (Ville de Paris, ville d’Hyères) qui les mettront en place pour que nous puissions en suivre la reprise in situ.

Enfin, ASTREDHOR et le Cerema travailleront à défi­nir les coûts de production selon l’itinéraire de culture retenu et les freins ou opportunités à la mise en place de ces méthodes de production en pépinières.

Quelques travaux préliminaires

L’UMR EVA a accueilli un stagiaire pour mener des travaux préliminaires sur différents technosols issus des programmes précédents. Il s’agissait de pouvoir sélectionner un technosol selon les besoins physiolo­giques des arbres et grâce à des techniques de pointe comme l’utilisation des marqueurs isotopiques, notam­ment le 15N, ainsi que des notations de fluorescence.

Les questions étaient les suivantes :

  • Q° 1 : Quel technosol conduit à un meilleur taux de croissance ?
  • Q° 2 : Quel technosol permet une meilleure résistance au stress hydrique ?
  • Q° 3 : Quels sont les outils et méthodes de phéno­typage les plus pertinents pour suivre l’état physio­logique et les premiers signes de stress chez des jeunes arbres ?

Trois technosols ont été comparés face à un substrat de référence en pépinières (technosol 1 [T1]: béton concassé + compost de déchets verts ; technosol 2 [T2]: béton concassé + compost de déchets organiques ; technosol 3 [T3] : [T1] + biochar. Voir le graphique ci-dessous).

Dans le cadre d’une conduite en stress hydrique, comme attendu c’est le substrat témoin qui a donné les meilleurs résultats en termes de rétention en eau et donc de biomasse mesurée en fin d’essai. Les trois technosols ont eu des comportements différents et on peut dire que le compost de déchets organiques re­tient davantage l’eau que le compost de déchets verts, mais l’ajout de biochar à ce dernier lui confère une capacité de rétention en eau finalement supérieure. Et même si T2 offre le meilleur rendement (en termes de biomasse) dû aux éléments nutritifs contenus dans le compost de déchets organiques, T3 (avec biochar) est le seul à afficher le même rendement en condition confort comme stress hydrique.

A partir de maintenant les différents technosols vont être analysés par le RITTMO qui va aussi contrôler l’installation de microorganismes au sein de chaque mélange. Ces résultats devraient nous permettre de sélectionner le meilleur technosol qui sera donc utilisé dès le printemps 2025 pour notre production d’arbres tiges.

Bibliographie

  • Rodríguez-Espinosa, T. et al. (2021) ‘Urban areas, human health and technosols for the green deal’, En­vironmental Geochemistry and Health, 43. Available at: https://doi.org/10.1007/s10653-021-00953-8.
  • Smith IA, Dearborn VK, Hutyra LR (2019) Live fast, die young: Accelerated growth, mortality, and turno­ver in street trees. PLOS ONE 14: e0215846

Nouveau podcast : les biostimulants, que sont-ils ?

Les biostimulants, que sont-ils ?

À travers des témoignages d’experts et des analyses approfondies, ce podcast vous offre des clés pour mieux comprendre ces solutions innovantes, essentielles pour répondre aux défis actuels de la durabilité et de la performance des cultures.

ASTREDHOR Sud-Ouest vous invite à découvrir son dernier podcast consacré aux biostimulants. Nous y parlons enjeux, bénéfices et usages des biostimulants dans les filières horticoles et paysagères.

Nouveau podcast : Résultats d'essais sur poinsettias

Les biostimulants, épisode 2 : résultats d'essais sur poinsettias

Face aux aléas climatiques et divers stress environnementaux, les biostimulants sont plus que jamais mis en avant pour aider les plantes cultivées. Mais quel biostimulant utiliser ?

Comment faire le tri parmi tout ce qui m'est proposé et quels sont les résultats en expérimentation ?

Nouvelle parution : le guide HAB'ALIM

HAB'ALIM : habitats et sources alimentaires pour la faune auxiliaire des cultures sous abris et extérieur

Le projet HAB'ALIM (2020 à 2023) visait à identifier et à mettre au point des solutions d’habitats naturels et de sources alimentaires pour des prédateurs et des parasitoïdes de plusieurs ravageurs des productions végétales sous serre et d’extérieur. L’intérêt d’apport de pollens, d’utilisation de plantes de service, de matériaux naturels en tant qu’aliment et habitat, ont été étudiés tant sur les populations d’utiles que de nuisibles.

Dans le but de faciliter le transfert en entreprise des références techniques et scientifiques obtenues dans les essais, les partenaires du projet ont publié un guide référentiel librement accessible. Le guide HAB'ALIM comprend :

  • la présentation du projet,
  • le résumé des avancées techniques dans les agrosystèmes étudiés,
  • la présentation détaillée des leviers type habitats et sources alimentaires étudiés (pourquoi ces choix ?),
  • les fiches techniques des références par expérimentation,
  • les annexes des expérimentations,
  • les adresses utiles liées au projet,
  • les références bibliographiques du dossier finalisé HAB'ALIM,
  • le cahier méthodologique.

Ce travail s’adresse aux producteurs (horticulteurs, maraichers et pépiniéristes), aux conseillers, aux expérimentateurs/chercheurs, aux enseignants et apprenants. 

A vos agendas : 4 février 2025

Ange Lhoste-Drouineau, ingénieure d’expérimentation à ASTREDHOR Méditerranée, présentera les résultats du projet HAB'ALIM (2020-2023) lors de la journée PNDAR du 4 février 2025.

Cette journée est gratuite et accessible via Zoom ou en présentiel au 8 rue d'Athènes à Paris

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